presentation Fluff général des HE d'Alathenar

Background ou pourquoi une armée est levée

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Alathenar
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La Disgrâce et l'exode : Le périple des Luinii

Il est une forêt en Avelorn où le souvenir d'une elfe est particulièrement vivace, et s'entend dans le grincement des arbres noueux.
A La façon des éthérés, Luiniil y avait pour habitude de flâner parmi les fougères et les ronces des sous bois, déployant toute sa grâce et sa volupté. Douce et légère comme la brise, elle s'enfonçait souvent dans cet antique bosquet, qui aux dires des plus anciens de ses semblables renfermait la sagesse et le flegme de centaines de vies aux contours immuables et incertaines. Les bois d'Avelorn renfermaient, il est vrai une atmosphère bien particulière qui attirait au delà des frontières du royaume elfique. Nombre de pèlerins en vérité, s'enfonçaient jadis tels des voyageurs au long cours dans la brume verte pour en revenir changés à jamais.

Luiniil , malgré son jeune age, sentait tout le poids que la forêt faisait peser sur elle et, tourbillonnant dans sa robe de soie, elle sentait le fardeau de la rosé qui sur son voile, la freinait comme un ultime appel de la foret protectrice. Elle aimait sentir la chaleur humide et suffocante de l'ancien marais qui voulait mettre un terme à ses danses frénétiques. Mais la fée de ces bois, dans une valse hypnotique balançait ses pieds nus de l'ombre à la lumière, agitant ses grelots, transcendant ainsi le calme sylvestre.

Et les arbres la regardaient. Les hêtres, les chênes et le grand saule qu'elle aimait tant, l'observaient d'une attention tendre et inquiète. Les longs monologues interrogatifs de la jeune nymphe, la langueur de ses prières manqueraient à jamais au roi du bosquet.

C'est par une soirée froide en effet, que le regard vide, elle s'arrêta soudainement et son offrande au vieux saule prenait tout son sens. Les membres entrelacés du végétal vénérable donnait l'impression qui se mouvait quelque peu et le saule, pleurant sur le sort de sa jeune amie, faisait couler ses larmes verte sur la nuque de la danseuse.
Dans cette clairière, où l'été est éternel, la dryade vêtue d''un blanc immaculé observait maintenant le soleil dont les roses rayons léchaient seulement la cime des arbres. Prise d'une tristesse familière et quotidienne, elle souhaita bon voyage au disque de vie qui allait sous peu s'enfoncer dans les ténèbres. Décidant alors de rebrousser chemin, elle détacha sa longue chevelure et offrit au vieux saule un long ruban bleu qu'elle avait reçue il y a fort longtemps, le jour de sa naissance. L'offrande était cette fois si momentanée. Le viel arbre en effet, refusant le présent de la magicienne, se défit aussitôt du tissus azur qui virevoltant alors au crépuscule. De ce pays elle lâchait prise... Et le saule lui souhaitait bon vent.

C'est en ces lieux, vous l'imaginez que doit débuter le récit de cet exode des Luinii, enfants d'Avelorn pour la plupart d'entre eux. Luiniil s'est trouvée accablée par le mal des gens de sa raçe, la mélancolie. La vie des Eldars en effet est longue si bien que la jeunesse de l'âge prend une tournure grave et monotone précédent la maturité et la sagesse des ancien. Luiniil éprouvait une grande tristesse à n' etre que la spectatrice de sa propre jeunesse qui n'en finissait plus de mourir. Le cycle de la vie des hommes pensait elle, n'est il pas plus fidèle à celui des saisons de la nature chérie de ses congénère ? L'imperfection et la sotise des hommes la fascinaient. Mais plus que tout elle admirait la gravité des première ride d'un visage tout juste déclinant.

Ainsi, alors que sa condition lui permis de servir la reine éternelle, Luinil osa prêter attention aux accompagnatrice d'un ambassadeur de l'Empire. Sous l'influence d'une amitié naissante, elle leurs permis d' acceder aux archives de la reine. Mais les hommes préssés par la mort qui les guette sont mués par une ambition irresistible qui justifie toutes trahisons. Les suivantes s'emparant de quelques éléments cadastraux de faible valeur précipitèrent le destin de Luinil.

Rejetée de l'entourage de la reine, elle le fut des siens et, de fait, contrainte à l'exil. Une dame de grande noblesse n'est pas destinée à alimenter la vaste diaspora des Asurs à travers le monde mais sa naïveté curieuse decida que Luinil irait peupler les terres des hommes dont dorénavant, elle maudissait la vile existence.

Originaire de l'Est d'Avelorn, en bordure du fleuve Arduil et sur les rivages de la mer intérieur, le clan de Luinil était et est encore aujourd'hui un peuple de contact qui compte parmi ses ancetres les fondateurs de Tor Alessi en actuelle de Bretonnie. C'est donc naturellement que les fidèles de la Dame lui conseillèrent de procéder à une fondation non loin du grand phare des mers du nord.

Après quelques décennies de cohabitation plus ou moins cordiale, les hommes et le elfes virent leurs relations se détériorer. Les inférieurs motivés par leur cupidité caractéristique finirent par refuser la suprématie des Asurs en leur domaine d'origine. Alors que le comptoir du golfe d'Isha se devenait une véritable colonie, les hommes provoquèrent la guerre et la colère de Luinil. Le seul dialogue possible était désormais, entre les elfes et les hommes celui des armes.


De nos jour, Tor Alessi, devenant L' Anguille est tombée, et de longue date aux mains des inférieurs, il se dit toutefois en Avelorn qu'une communauté d' Asurs emmenés par Luinil peuple toujours les sous-bois de l'embouchure du fleuve Sannez. La jeune elfe est maintenant une femme d'une grande intransigeance, rodée aux arts de la guerre qu'elle menne tous les jours pour se protéger des hommes. Cet insignifiant royaume qui illustre les chants moralistes en Avelorn constituerait une petite tallassocratie d' exilés de Tor Ellyr d'Avelorn et de Hoet qui bien que maudissant leurs frères d'Ulthuan, se servent de la hauteur de leur raçe pour asservir les quelques hommes qui s'aventurent dans leurs terres.
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