L'Ost Noir de Kithan - Chroniques d'une armée en campagne.

Background ou pourquoi une armée est levée

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Jaina

L'Ost Noir de Kithan - Chroniques d'une armée en campagne.

Message par Jaina »

L’aube éclairait paresseusement d’une lueur pâle le ciel encore empreint des ténèbres de la nuit, lorsque la silhouette encapuchonnée de noir quitta, imperceptible, le cercle de pierre d’où émanait un grand feu de joie, qui faisait office de temple de Khaine à l’armée en marche. La matriarche avait été claire. Concise, mais claire : éliminer le faible. Bien que dans la situation présente, l’ordre put paraître totalement absurde, il n’y avait aucun moyen de le discuter, car rien au monde ne saurait le contraindre à subir le courroux de la matriarche. Se plier aux ordres, aux exigences. Telle était la voie qui permettait de sauver sa propre vie… Et encore…
Tout en se repassant les différentes étapes de la conversation de la nuit passée, la silhouette dépassa les tentes des guerriers encore endormis, glissant sur le chemin de terre comme le vent glisse sur la plaine. Il lui faudrait être rapide et précis, comme l’aigle qui fond sur sa proie et l’achève de ses serres acérées, et cela ne lui posait aucun problème, puisqu’il avait été élevé pour cela. Il était même peut-être né pour cela.
Il pressa le pas. Il fallait profiter de ce qui restait d ‘obscurité le plus longtemps possible. La discrétion était le maître mot, en plus de l’efficacité. Et dans une dizaine de minutes, les rayons du soleil commenceraient à frapper la lisière du campement, et par la même occasion, réveillerait la plupart des éléments de cette armée. Il serait alors trop tard pour agir.

La sorcière n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Des lueurs rougeâtres du crépuscule aux premières lueurs d’une aube tardive, elle était restée accoudée au rebord de pierre de sa fenêtre, à contempler les ténèbres qui avaient tout d’abord envahi le campement, puis s’étaient finalement rétractées. Un cycle sans fin, qui s’était déjà produit des milliers de fois, et qui se reproduirait encore sans doute des milliers d’autres fois. Seule la lumière qui émanait du temple de Khaine avait troublé la quiétude de la nuit, et celle-ci avait luit toute la nuit durant de cette lueur jaune orangé qui laisse si bien présager la nature des rituels qui ont lieu en son sein. Pas un seul instant de répit n’avait été octroyé aux servantes de ce temple. Heureusement que les furies étaient droguées avant le combat, car sinon, difficile de voir comment elles sauraient faire preuve de fougue et d’énergie durant la bataille. Les temples de Khaine ont toutes les raisons du monde d’être méprisable, mais de ce point de vue, il est impossible de nier qu’ils savent faire preuve d’un talent immense.
Quelques cris déchirèrent la nuit. Des cris d’expiration plus que de souffrance. Avec l’aube, il est fort à parier que les rituels touchaient à leur fin. Si cela pouvait leur porter chance, ce ne serait pas de refus. En effet, la chance, c’est ce qui lui avait fait cruellement fait défaut lors des qu’elle, Jaina, la Rose Noire, avait menées en personne. Cela lui avait d’ailleurs coûté son titre de Maîtresse du Couvent en plus de celui de générale des armées Elfes Noirs. Le terrainne lui avait jamais été favorables. Si seulement cela pouvait enfin changer…
Au moment où elle se décida à finalement détourner son attention du campement encore endormi, pour elle-même s’octroyer quelque repos, elle aperçu une ombre se glisser hors du temple de Khaine. Un assassin, sans aucun doute. Cela signifiait que des innocents allaient encore mourir. Et au vu de l’avancement de la nuit, pour ne pas dire l’achèvement, les victimes désignées faisaient actuellement partie de l’armée Elfe Noire. La sorcière renonça finalement aux quelques instants de repos qu’elle allait s’accorder, pour quitter la tour de pierre qu’elle occupait – une chance, cette tour – pour se diriger d’un pas ferme vers la tente de Kithan, dit le Fou. Le général Elfe Noir devait être tenu au courant des agissements des fidèles du Dieu du Meurtre.

Située en plein cœur du campement, écrasant les autres par sa stature et les détails représentant diverses batailles et autres rituels sordides et sanglants brodés sur ses pans, la tente se dressait telle une pointe ensanglantée fichée dans une armure terne. De grands étendards flottaient au vent, arborant des runes à la gloire de Naggaroth. L’assassin cracha de dégoût devant la pâle reproduction de la rune du Dieu du Meurtre qui avait été peinte sur l’une de ces bannières. Tout bien réfléchi, il n’aurait aucun regret à accomplir sa mission.
Il traversa comme une bourrasque l’entrée de la tente avant même que les gardes en poste ne puissent esquisser le moindre mouvement, et dégaina ses deux dagues enduites du venin de mille cobras lorsqu’il pénétra dans la chambre du général Elfe Noir, encore endormi sur son lit de camp tel un corps sur son lit de mort. Son armure magique était posée à côté de lui. C’en était presque trop facile.
C’est alors que quelque chose lui faucha les deux jambes, quelque chose de dur, comme un grand bâton de bois, si ce n’est que celui-ci semblait beaucoup plus résistant, plus fin, plus… Elfe ! Et avant même de pouvoir réaliser quoi que ce soit d’autre, l’assassin se retrouva totalement déséquilibré, les deux jambes en l’air et la tête frôlant presque le sol. Un deuxième coup du même objet vint le frapper au ventre en émettant un bruit sourd et l’allongeant sur les épais tapis qui ornaient la tente, amortissant par la même occasion sa chute. Mais il n’eut pas le temps de s’en réjouir, car à peine tenta-il d’esquisser un mouvement, qu’il sentit l’acier froid d’une épaisse lame d’acier lui lécher la gorge, l’immobilisant définitivement. Qui donc avait-pu faire preuve d’autant de célérité ?
Une voix glaciale empreinte d’une haine glaciale s’éleva, et l’assassin pu ainsi identifier le maître du détachement de gardes noirs que le Roi Sorcier en personne avait dépêché pour surveiller de plus près le général Elfe Noir.
« Tiens tiens, nous avons de la visite. Une délégation du temple de Khaine en personne ? Voici qui devient intéressant… »
« Tu ne crois pas si bien dire ! »
La voix, sèche et cassante, provenait d’un deuxième individu, également encapuchonné de noir. Tout en prononçant ces mots, détachant bien chaque syllabe, il appliqua sa dague au niveau du cou du maître de la garde, là où l’armure était la plus fragile. Il continua :
« Cette fois-ci, tu n’auras pas été le meilleur… Quel dommage ! »
Et de sa main gauche, serrant fermement une deuxième dague barbelée, il décrivit un grand moulinet qui se dirigeait à une vitesse fulgurante vers le cœur du garde noir. Mais avant que le coup fatal ne fut porté, il s’immobilisa, la pointe de sa dague à quelques millimètres à peine des lourdes plaques d’acier. Le maître de la garde n’avait pas même esquissé un clignement d’œil.
« Relâche ta prise, et laisse nous parachever notre œuvre. »
« Si jamais tu venais à me planter cette lame dans le cœur, sache que j’aurais le temps d’emporter vos vies en même temps que je perdrai la mienne. Le Roi Sorcier veut que Kithan mène nos troupes au combat. Pourquoi ? Je n’en sais pas plus que vous. Et s’il échoue, le Roi Sorcier se chargera de son sort. Retournez à votre temple, prier votre Dieu. Vous n’êtes pas de la partie ! »
Un rictus sadique apparut sur les lèvres de l’assassin. Ses yeux étaient injectés de sang, et luisaient d’une aura maléfique lorsqu’il répondit :
« Mauvaise réponse ! »

La légère brise matinale faisait onduler les longs cheveux ébène dénoués de la sorcière, tandis qu’elle marchait d’un pas rapide et assuré au travers du campement toujours endormi. Il fallait se dépêcher. Pourquoi ? Elle n’en savait rien. Une sorte de pressentiment qui se faisait de plus en plus persistant à mesure qu’elle se rapprochait de la tente du général Elfe Noir. Une sorte de mauvais pressentiment.
Instinctivement, elle répétait ses formules, afin de pouvoir se défendre le plus efficacement possible en cas d’attaque surprise. Elle les murmurait presque, remuant à peine les lèvres, comme on le lui avait appris lorsqu’elle n’était qu’une apprentie sorcière. Et cet art, elle avait su le parfaire tout au long de son règne – puisque cela tenait réellement du règne – sur le Couvent de sorcières de Ghrond, la cité du grand nord. Même si elle avait été relevée de ses fonctions par le Roi Sorcier en personne, elle s’était juré de reconquérir son poste. La haine… Quel sentiment doux et délectable… Encore fallait-il savoir s’en servir efficacement.
Elle s’arrêta subitement lorsqu’elle aperçut la tente du général elfe noir. Une ombre venait de s’engouffrer au travers des lourds pans d’étoffe qui faisaient office de porte, assommant avec une facilité outrageante les deux gardes noirs postés à ce niveau, et qui semblaient observer quelque chose d’autre, à l’intérieur même de la tente. Il se passait quelque chose d’étrange dans le campement. Le jour même où les prédictions des sorcières annonçaient le début des combats pour la conquête des Terres de Ludivine. Tout cela n’allait pas arranger les affaires de l’armée Elfe Noire. Il allait falloir agir. Et vite !
Elle s’approcha subrepticement de la tente écarlate, et tendit l’oreille, afin de distinguer au mieux ce qu’il s’y passait. Des bribes de conversation éparses lui parvenaient. Certaines menaçantes, d’autres empreintes d’une haine profonde. Il ne lui fallut pas longtemps pour deviner que le maître de la garde y était impliqué. Son ton dédaigneux reconnaissable entre mille, et ce quelque soient les circonstances. Au moins, il fallait reconnaître qu’il jouissait d’un certain prestige dans le domaine. Bon, trêve de considérations futiles, il est temps de passer à l’acte.
Se redressant de toute sa frêle stature d’elfe, elle souleva les pans d’étoffe de l’entrée de la tente, et pointa son bâton orné d’un crâne blanchâtre sur l’ombre qui, à sa grande surprise, tenait en joue le maître de la garde. Ils allaient être content de la voir, pour une fois.

Un rictus sadique apparut sur les lèvres de l’assassin. Ses yeux étaient injectés de sang, et luisaient d’une aura maléfique lorsqu’il répondit :
« Mauvaise réponse ! »
Mais au moment où la lame empoisonnée de l’assassin allait percer l’acier du plastron du garde, une voix féminine vint percer l’air, tant par son intensité que par le mélange de cruauté et de satisfaction dont elle semblait être imprégnée.
« Khaela Furdiekh Mensha Farmiekh Khaine ! »
L’un des dix-sept noms de Khaine avait été prononcé, celui sous sa forme de seigneur serpent venait d’emplir l’atmosphère confiné de la tente. Le rictus disparut instantanément du visage de l’assassin, remplacé par une atroce grimace de douleur, tandis que ses genoux se dérobaient et qu’il lâchait ses deux armes en s’écroulant au sol, se tordant de douleur et hurlant comme n’importe quel banal esclave soumis au supplice des furies.
« Il semblerait que je sois au bon endroit au bon moment, cette fois-ci ! » lança-t-elle en adressant au garde noir un regard plein de sous entendus. Puis, désignant le général Elfe Noir encore allongé sur son lit :
« Il arrive à dormir dans ces conditions ? Non pas que notre ami assassin soit légèrement bruyant, mais il m’a l’air relativement agité… »
« Nous l’y avons aidé » répliqua le garde noir. « Et avec votre aide. Vos potions sont impressionnantes de par leur efficacité. Nous n’aurions jamais attendu cela de votre part.»
La Sorcière lui lança un regard perplexe, puis soudain, semblant comprendre le sens de la phrase prononcée par le garde noir :
« Mais… Vous m’aviez demandé cette potion… Pour endormir l’hydre, c’est bien cela. Comment se fait-il que… »
« Peu importe la méthode, chère Jaina. Seul le résultat a de valeur a nos yeux. »
Et pour ponctuer nettement sa phrase, il asséna un violent coup de la hampe de sa hallebarde sur le crâne de l’assassin qu’il maintenait toujours au sol, et qu’il n’avait toujours pas proféré le moindre son, ce qui eut pour résultat de l’assommer net. Quelques gouttes de sang commencèrent à perler sur sa tempe. Le garde noir et la sorcière échangèrent un regard :
« Et maintenant ? » demanda-t-elle.
Mais alors que le maître de la garde allait lui apporter sa réponse, un cavalier noir –qui avait préalablement posé pied à terre – apparut sur le seuil de la tente, l’air essoufflé, comme s’il avait chevauché à bride abattue depuis son poste de patrouille. En arrière plan, une sourde rumeur commençait à se propager dans l’ensemble du campement elfe noir, et des bruits d’agitation commençaient à parvenir à portée d’ouïe de la tente du général elfe noir. Le cavalier s’inclina légèrement :
« Monsieur, Madame, je dois absolument prévenir son excellence Kithan. Une armée probablement ennemie a été aperçue par notre corps de patrouilleurs à quelques lieues de notre campement. Il semblerait que l’affrontement soit inévitable, et imminent. »
Jaina envoya un regard noir empli de haine à l’adresse du maître de la garde :
« Et maintenant qu’il dort, comment fait-on ? »
Le garde noir ne releva pas la remarque, ni le ton sur lequel elle avait été proférée, et répondant à son interlocuteur :
« Faites passer le message aux soldats et tenez-vous prêts. Je veux tout le monde au rapport d’ici un quart d’heure. Nous aviserons le général de la situation en attendant. »
« Compris ! » Et tournant les talons, il courut en direction du campement qui commençait déjà à faire preuve d’une effervescence certaine.
« Il ne nous reste qu’à le réveiller. » déclara le garde en désignant le lit du général.
« Et devinez qui s’y colle ? » murmura Jaina à elle-même.
« Je vous demande pardon ? »
« Non rien… Je récitais mes formules… »
« Vous feriez bien de vous activer, car c’est par votre faute que nous en sommes à ce point, et je doute fort que le Roi Sorcier apprécie un nouvel échec sur cette Terre, surtout s’il est à nouveau de votre ressort. »
La sorcière resta bouche bée devant tant d’injustice. Elle savait les gardes noirs maîtres dans cet art, mais à un tel point. Et dans de telles circonstances, surtout. Enfin… Elle n’était malheureusement pas en position de négocier. Sans quoi…
« J’ai une idée… » commença-t-elle.
« Je vous le souhaite. »
« Est-ce qu’il va nous être utile dans un futur proche autant qu’éloigné ? » demanda-t-elle en ignorant superbement la remarque du garde d’une part, et d’autre part en désignant l’assassin inconscient au sol.
« Je ne pense pas. »
« C’est parfait ! »
Elle saisit l’assassin inconscient par le col de sa cape, et le souleva non sans difficulté, tout en dégainant sa dague personnelle, frappée de la rune de Ghrond. La lame brilla de furtivement tout en décrivant un grand arc de cercle, et vint se ficher droit dans la gorge de l’assassin dans une grande gerbe écarlate. Un éclair jaillit de la plaie béante au moment où la sorcière prononçait à mi-voix les incantations de magie noire, faisant éclater le crâne de l’adepte de Khaine, mettant ainsi fin à l’expression de terreur intense qui avait animé son visage lorsqu’il avait été sorti de l’inconscience par la douleur. L’éclair alla frapper le général elfe assoupi de plein fouet, plus efficace encore qu’une douche froide prise après une soirée bien arrosée. Kithan se redressa subitement sur son séant, ses cheveux ayant adopté une coiffure étrange : ils se dressaient tels les rayons d’un soleil noir. Heureusement que Kithan portait un casque au combat, sinon il aurait perdu toute once d’autorité.
« Mon général, on nous attaque ! » annonça la sorcière, impassible.
« Je m’en était aperçu ! »
« C’est à dire que… Là, c’était mon œuvre ! Il fallait absolument vous sortir de votre torpeur, et… »
« Mon général, » l’interrompit sèchement le maître de la garde, « les éclaireurs annoncent avoir repéré une armée probablement hostile non loin du campement, et qui se dirigerait vers nous. L’affrontement semble inévitable, et j’ai fait ordonner le branle-bas de combat. »
« Très bien. Qu’on m’apporte mon armure et ma lame. Nous allons leur montrer que nous ne sommes pas venu sur ces Terres pour y faire de la figuration. » Et se tournant vers Jaina : « Vous, ne vous avisez plus jamais de refaire cela. Vous savez ce qui vous attends, sinon, et ce ne sont pas vos relations qui vous tireront d’affaire, cette fois-ci. »
Et il tourna les talons, prenant congé du maître de la garde et de la sorcière. Celle-ci lâcha finalement le col de l’assassin étêté qu’elle serrait toujours dans son poing, et profita de la cape, maintenant inutile, pour s’essuyer au mieux les mains. Puis elle se retourna vers le garde, qui surveillait encore le général du coin de l’œil.
« Dites moi… N’a-t-il rien remarqué de tout cela ? »
« Pas la moindre chose. Je ne le répéterai jamais assez. C’est un faible, et comme tous les faibles, il peut s’avérer compromettant, voire dangereux. C’est pourquoi le Roi Sorcier le veut sous constante surveillance. » S’arrêtant un instant. « D’ailleurs, pourquoi avoir laissé partir l’autre ? »
« Je… »
La sorcière se retourna brusquement, jetant des coups d’œil alentours. Le deuxième assassin était effectivement introuvable.
« Quand est-il parti ? »
« Je suppose que le maléfice grâce auquel vous le mainteniez dans la douleur la plus totale a du se dissiper lorsque vous avez, comment dire… Exécuté son collègue pour lancer cet éclair. Mais ne vous inquiétez pas, nous ne tarderons pas à le recroiser. Certainement pas avant la bataille, le camp est trop animé pour qu’il puisse revenir aussi discrètement que ce qu’il a pu faire. Mais certainement d’ici quelques heures, au cœur de la bataille. Je pense qu’il saura frapper avec rapidité et précision là où ce sera le plus douloureux. Reste à savoir pour qui. Sur ce, je vais prendre congé de vous, dame Jaina. La garde doit se préparer au combat. En vous souhaitant une agréable matinée. »
La sorcière, bouche bée, se laissa tomber assise sur le lit de camp, tandis que le garde noir se ressaisissait de sa hallebarde, et remettait son casque arborant la rune de Naggarond. Il adressa un léger signe de la main à la sorcière, ainsi qu’un sourire en biais, sourire plein de cynisme. Oh oui, elle allait passer une agréable matinée… Elle savait qu’elle venait de s’attirer les foudres du temple de Khaine - ce qui n’était jamais une bonne chose – et que sa vie allait risquer d’être fortement menacée dans la bataille qui s’annonçait. Non pas venant de l’ennemi, mais de son propre camp.
Elle regardait, hagarde, l’aube frémissante éclairer le campement affairé à se mettre en ordre. Elle regardait tous ces elfes, qui allaient probablement mourir sur ces Terres. Et elle regardait sa Dague, qui désormais, était sa seule garantie.
Si elle survivait, c’est que Khaine était avec elle…
Improbable !
Jack Do'Urden

Re: L'Ost Noir de Kithan - Chroniques d'une armée en campagn

Message par Jack Do'Urden »

BBBBbbbbrrrrrr ... je frissonne de peur ... :shock:
L'esprit des Elfes noirs est bien en toi, j'ai l'impression de revivre auprès de mes anciens bourreaux ;) !!!
Tu retranscris super bien la mentalité et le relationnel EN, j'adoreeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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